En France les mariages mixtes se sont multipliés ces dernières années jusqu’à atteindre des chiffres records. La Russie est devenue le troisième pays dans le monde pourvoyeur d’épouses pour des hommes français, laissant derrière tous les autres pays européens et seulement devancée par deux pays d’Afrique du Nord, l’Algérie et le Maroc. L’Ukraine n’entre pas dans le top 10 des pays fournissant une épouse à un homme français, mais ces chiffres sont bien sûr tout à fait inversés dans d’autres pays francophones comme par exemple le Canada. Dans le cas d’hommes venant de France ou du Québec, plus de 90 % des femmes slaves épousant un homme francophone s’installent ensuite dans le pays de leur mari, massivement des Russes en France, et des Ukrainiennes au Canada. Ces mariages nombreux ont été rendu possibles par la véritable osmose qui peut exister entre une femme russe ou ukrainienne et un homme francophone, qu’il soit Français, Canadien, Belge ou Suisse. Ces femmes ont d’immenses qualités et quelques défauts comme tous les représentants de l’espèce humaine, rendant les hommes qui les ont épousés extrêmement heureux. Si vous parliez avec des hommes mariés avec des Russes ou des Ukrainiennes, dont beaucoup auront été mariés à des femmes de leurs pays respectifs, vous pourriez comprendre l’immense chaleur qui existe dans de tels couples.
Cependant ces couples ne se sont pas formés sans une longue histoire peuplée de moments tendres, d’affection et d’amour, mais aussi de difficultés, d’incompréhension et de complications. Dans les commencements d’une rencontre avec une femme russe ou ukrainienne, notamment et surtout via l’Agence CQMI, le brasier qui ne manquera pas de s’allumer en vous pourrait vous faire oublier qu’il existe un énorme fossé au départ avec ces femmes. Il ne faudra donc pas négliger les différences culturelles qui existent entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest, à fortiori avec l’Amérique du Nord dont bien sûr le Canada. Ces jolies femmes slaves, russes ou ukrainiennes sont bien plus nombreuses que les hommes de leurs pays, leur recherche se conjugue souvent avec la réussite de leur vie sentimentale, la fondation d’une famille, la recherche du grand amour, de l’homme vrai, aimant et sûr. Si elles seront prêtes dans leur immense majorité à quitter leur pays, vous devrez toutefois savoir qu’elles ne le quitteront qu’à la condition expresse d’avoir rencontré LEUR HOMME, celui qui s’assemblera parfaitement à leur caractère, à leur intellect, à leurs désirs et aspirations. C’est ici que le barrage de la langue, qui peut créer des illusions, vous conduira peut-être à négliger les détails. Vous aurez peut-être aussi la sensation nette d’une similitude, d’une proximité grande entre les deux mondes, sur une base chrétienne (le plus souvent), européenne, avec un socle commun de civilisation (sauf pour des femmes russes venues d’au-delà de l’Oural et jusqu’aux portes du Pacifique), mais ceci pourrait être très trompeur.
Afin de vous éviter de commettre des erreurs et de vous engager dans une démarche qui ne vous apportera que des déceptions, afin de vous éviter les déconvenues et peut-être des regrets, pour que vous ne fassiez pas des milliers de kilomètres pour rencontrer une femme de l’Europe de l’Est sans connaître ses attentes, l’Agence CQMI vous propose quelques conseils utiles si vous voulez vraiment réussir à séduire votre future femme slave, qu’elle vienne de Russie, d’Ukraine, de Moldavie, de Biélorussie ou du Kazakhstan.
1- Évitez d’être trop familier avec une femme russe.
Dans le monde francophone, en fonction de vos origines sociales et de votre éducation, il arrivera très souvent que votre mode de pensées, votre ouverture vers les autres sera celle prolixe et généreuse des latins. Volubile, un tantinet agité et fantasque, vous ne vous rendrez pas compte de votre nature, en particulier si vous venez du pourtour méditerranéen ou des marches des Pyrénées et de l’Atlantique. Depuis la Révolution française par ailleurs, beaucoup de Français considèrent le vouvoiement comme une mode dépassée et aristocrate, une marque « honteuse », rétrograde et désuète d’un temps ancien révolu. Ce mode de vie, influencé par ailleurs par des artistes brillants tels que les chanteurs Brassens et Renaud, l’humoriste Coluche, certains politiciens et penseurs du XXe siècle ou même de notre ère, sans parler de révolutions dans la société comme celle de mai 68, ont installé particulièrement en France mais de manière plus large dans le monde francophone une liberté de parole, un naturel emploi du tutoiement qui ne sont pas franchement de mise dans le monde slave. Dans la culture russe une femme a besoin d’un peu de temps pour s’adapter à la personne rencontrée, et savoir si elle peut lui faire confiance. Les dames russes ne sont pas habituées aux rapports ouverts et spontanés dès le départ. Elles prennent le temps de faire connaissance et bâtissent souvent dans la durée leurs relations personnelles. Ceci sera particulièrement vrai pour toutes les générations de femmes russes ou ukrainiennes nées avant 1985, la tendance s’infléchissant légèrement dans les jeunes générations. Dans l’absolu donc ne cherchez pas à passer rapidement au mode de communication trop familier avec une femme russophone, soyez patient et adaptez-vous au rythme slave. Vous noterez par ailleurs que dans le monde russe, le nom se décline en un prénom, un patronyme et enfin le nom de famille. Il sera d’usage en principe d’user donc du prénom et du patronyme (ce qui montrera votre respect) surtout si vous avez en face de vous une femme ayant dépassé la quarantaine, à fortiori la cinquantaine. Cette politesse pourra cependant être excessive avec les femmes les plus jeunes, surtout en deçà de la quarantaine (qui pourront se sentir « vieille »). Vous serez donc bien avisé de demander la manière la plus adéquate de les appeler lors de votre premier rendez-vous. Dans tous les cas, une proximité trop soudaine, une familiarité trop subite, des gestes ou des paroles déplacées pour les standards russes vous causeront immédiatement un préjudice. Ayez conscience que le rituel franco-français de la bise, est quelque chose de très violent et d’agressif dans le monde slave. Les femmes russes n’embrassent personne, même sur la joue, à part bien sûr leurs proches amies, leurs parents et grands-parents. Mais écoutons le témoignage d’Hervé :
« La bise est vraiment un élément de la culturefilles russes, dans un pays comme l’Ukraine et en Russie, c’est une pratique presque choquante. Les Russes n’aiment pas le contact physique, encore moins les femmes, en général d’ailleurs elles n’embrasseront que les gens très proches de leur famille. Marié avec une Russe, jusqu’à présent ma belle-sœur ne m’a jamais fait la bise, car il existe une barrière normale et souhaitable, cependant depuis quelques années ma belle-mère me fait une bise, c’est assez l’usage d’ailleurs quand les Russes se font la bise, une unique bise. De même, si je fais la bise à mes meilleurs amis français, mes très bons copains, mes cousins et les membres masculins de ma famille dont mon père, les hommes russes ne s’embrassent jamais ! Restez à distance donc, y compris des femmes, et pour les saluer un simple bonjour suffira, y compris si vous ne parlez pas le russe ou l’ukrainien, le mot bonjour est connu de tous dans le monde slave. Dites donc Bonjour ! Vous serrerez les mains des hommes en Russie comme en Ukraine, également si les femmes vous tendent une main, ce qui peut arriver, mais ne la gardez pas dans eastern women, évitez absolument les contacts physiques, les frottements, les attouchements spontanés dans www.cqmi.ca, restez à distance, c’est la meilleure attitude et si vous êtes habitués des extravagances latines, entraînez-vous à maîtriser vos réactions. Ne soyez pas envahissant, par exemple attablé à une table d’un café, laissez un espace vital normal à votre interlocutrice tant que vous serez dans la phase faire connaissance, plus vous serez pressant, envahissant, plus vous augmenterez vos chances de passer pour un « malotru » pour rester dans un langage poli ! ».